Zapatos de arena
Resumen
Elisa y Leo viven enun espacio cerrado, prisioneros del miedo a lo desconocido y de un tiempo rígido calculado por un reloj de arena.
Una mañana, a causa de un sueño exquisito, del deseo de hacer algo bien, de la excitación de los zapatos amarrados durante demasiado tiempo, el tiempo se descompone, la puerta se abre… El cielo y la tierra basculan…
Las naranjas cotidianas tienen un sabor diferente.
La gran pregunta de la fuga hacia el mundo ha sido hecha…
Texto
Suzanne Lebeau
Traducción
Cecilia Iris Fasola
Dirección
Gervais Gaudreault
Asistencia de dirección
Anne-Catherine Lebeau
Reparto
Martin Boileau, Marie-Michelle Garon y Joachim Tanguay
Colaboración especial
Katerine Brochu
Escenografía, vestuario y utilería
Stéphane Longpré
Luces
Dominique Gagnon
Ambiente sonoro
Nicolas Rollin
Maquillaje y peinados
Pierre Lafontaine
Dirección de producción
Dominique Gagnon
Dirección iluminación
Dominique Gagnon/Nicolas Fortin
Dirección de sonido y general
Éric Gendron/Alexi Babin Rioux
Realización de la escenografía
Productions Yves Nicol
Realización de los telones
Extensions Concept
Realización del vestuario
Marie-Andrée de Courval
Pátina, accesorios y moldeado
Jackie Morin
En residencia en el Théâtre de la Ville (Longueuil, Quebec) y en coproducción con el Théâtre du Vieux-Terrebonne (Quebec) y el Grand Théâtre de Lorient (Francia)
Fotos del espectáculo : François-Xavier Gaudreault
« Si el poder del teatro es el transportarnos, el hacernos viajar mucho más allá de lo que podíamos imaginar, este teatro para niños también tiene un sentido. ¡Y si los pequeños que miraban la obra abrían los ojos tan grandes, es porque su magia funciona ! »
La Revue, Terrebonne
« Llevando a los pequeños a un universo en el que se enfrentan el miedo y el deseo de exploración, la obra Zapatos de arena […] revela una gran sensibilidad. Con ella, uno se desliza como se deslizan los granos en un reloj de arena. »
MédiaMatinQuébec
Creada el 23 de septiembre de 2006 por el Carrousel en el Théâtre du Vieux-Terrebonne (Quebec), en residencia en el Théâtre de la Ville, en Longueuil (Quebec) y en coproducción con el Théâtre du Vieux-Terrebonne (Quebec) y el Grand Théâtre de Lorient (Francia).
ZAPATOS DE ARENA, traducción en español de Cecilia Iris Fasola, creado el 8 de marzo 2008 en el marco del Festival Teatralia (Madrid)
Temporada 2006-2007 : 75 funciones | |
En Francia : | Meylan, Voiron, Lyon, Vire, Lorient, Vitry-sur-Seine, Dijon, Villefranche-sur-Saône, Décines, Villefontaine, Albertville, Thonon-les-Bains, Tarbes, Gradignan. |
En Quebec: | Terrebonne, Longueuil, Montréal. |
Temporada 2007-2008 : 81 funciones | |
En Europa : | Mulhouse, Genève. |
En Quebec: | Québec, Jonquière, Montréal, Beloeil, Trois-Rivières, Sainte-Thérèse, Saint-Jean-sur-Richelieu. |
En Canada : | Ottawa (Théâtre français du CNA). |
Temporada 2008-2009 : 23 funciones | |
En España : | Madrid; Móstoles; Alcalá de Henares. |
En Quebec: | Mont-Laurier; Laval; Montréal, dans les arrondissements de LaSalle, de Saint-Laurent, de Saint-Léonard et les Maisons de la culture Ahuntsic-Cartierville et Rosemont-Petite-Patrie. |
Temporada 2010-2011 : 3 funciones | |
En Brasil : | São Paulo. |
Temporada 2012-2013 : 36 funciones | |
En Quebec: | Montréal. |
En Canada : | Winnipeg. |
PUBLICACIONES :
Leméac Éditeur (Québec), 2006; Éditions Théâtrales (France), 2007.
PAS À PAS
Une installation
où mille souliers se retrouvent suspendus
entre ciel et terre.
À qui ont-ils appartenu?
Quel chemin ont-ils parcouru?
Chacun à sa manière raconte une histoire.
Cinq cents histoires d’hommes,
de femmes
et d’enfants.
Conception: Gervais Gaudreault
avec la collaboration de François-Xavier Gaudreault
À la Maison Théâtre (Montréal)
De cuir souple pour les premiers pas
de satin dans les salons
de cuir vernis le matin de Noël
de corne pour les révolutions
de petit veau pour les châteaux
de bois pour le théâtre
de toile pour l’été
de laine rêche dans les campagnes moyenâgeuses
de caoutchouc sous les pluies acides
de ciment quand la peur parle
de guenilles dans les contes
de babiche pour la neige
de feu sous la torture
d’argile pour les géants fragiles
de sable doux pour les vacances
ils traversent les siècles
et les cultures
les terres arables
et celles qui font pousser des roches
les grands froids et les sécheresses
les villes et les campagnes
les montagnes et les ravins.
Ils vont vers l’est, vers l’ouest
montent au pôle Nord
descendent au pôle Sud
deux pas derrière
et un petit pas de danse.
Ils vont à l’école et à la guerre
marchent en rang et au pas
ils désertent
s’écartent
explorent
se perdent
s’empilent dans les armoires des femmes de dictateurs.
Toujours
tous les jours
d’une génération à l’autre
ils marchent
se sauvent
se poursuivent l’un l’autre
se fondent amoureusement
font des petits
se figent dans l’attente
se trompent
reculent
recommencent
piétinent impatients
et repartent droit devant.
Ils se remettent en chemin
vieillissent
hésitent maladroits ou fatigués
s’usent un peu plus
repartent hardiment
se trouent
marchent encore
le matin et le soir
dans la nuit
sous la pluie
dans la neige
sous le soleil
dans les rêves et les souvenirs…
Ultime coquetterie
sous la planche du cercueil
on s’obstine encore à chausser les pieds
qui ne marcheront plus!
Suzanne Lebeau
Au Centre national des Arts (Ottawa)
Photos à la Maison Théâtre et au CNA : François-Xavier Gaudreault.