2016
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Con las manos y los pies

Resumen

En un universo en el que las cosas con frecuencia van de a dos, a ELLA le falta una mano, a ÉL, un pie. Con tanta magia como rapidez, ellos restablecen la situación: ¡Y helos aquí: ÉL con dos pies, ELLA con dos manos! ¿Están jugando? ¿Imaginando? Como sea, fue “diciendo y haciendo”: inventaron una fábrica de pies y de manos. Los primeros visitantes van llegando: una OÍDOS SORDOS, una MUJER SIN NARIZ, un HOMBRE NORMAL que quiere hacer provisiones…, un PIE ZAMBO y, por último, un HOMBRE SIN BRAZOS. ELLA y ÉL contemplan la posibilidad de ir adaptando su fábrica a la situación. A cambio de sus buenos servicios, ELLA y ÉL reciben… flores. ¡Sí! Flores,  por dentro…

Photo : Marc-Antoine Zouéki
6 años y +
40 minutos + 15 minutos para la exposición de fotos
250 espectadores
El equipo

Texto
Martin Bellemare

Traducción
Cecilia Iris Fasola

Dirección
Marie-Eve Huot

Asistencia de dirección
Marie-Claude D’Orazio

Dicción española
Paola Huitrón

Reparto de la creación

En francés
Maude Desrosiers, Philippe Robert, and Joachim Tanguay

En español
Maude Desrosiers, Philippe Racine, and Philippe Robert

También del reparto en francés
Philippe Racine

Escenografía
Patrice Charbonneau-Brunelle

Luces
Dominique Gagnon

Música
Larsen Lupin

Vestuario 
Elen Ewing

Asesoría de dramaturgia y sombras
Dinaïg Stall

Dirección técnica y regia de escena
Nicolas Fortin

Dirección de iluminación y de sonido
Marie-Claude D’Orazio

Una creación del Théâtre Ébouriffé
en colaboración con Le Carrousel, compañía de teatro / productor delegado
y en residencia en el Théâtre de la Ville (Longueuil).

Fotos del espectáculo : Marc-Antoine Zouéki

Extractos de prensa

«[…] la nueva producción del Théâtre Ébouriffé, titulada Con las manos y los pies posee las cualidades necesarias como para seducir a los niños de seis a doce años y a los adultos. […] Desde el principio hasta el final, el público reacciona abundantemente frente a los giros de la obra. Porque Con las manos y los pies toca una cuerda sensible en el espectador.»

Olivier Dumas, montheatre.qc.ca

«[…] Con las manos y los pies […] es esa categoría de obra que, en principio, se dirige a los niños de 6 a 12 años, pero que termina teniendo eco en los adultos. Todo el arte de esta escritura y de esta puesta en escena se sitúa en la sobriedad, en el arte de hablar de algo sin verdaderamente hablar de ello. El texto de Martin Bellemare es sutil, y gracioso y grave a la vez. […] Lo que resulta en un espectáculo que atrapa desde el comienzo hasta el final y que ignora la pedagogía, a veces un poco pesada, que suele afectar el teatro para niños.»

Marie-Claire Girard, Huffington Post

«Durante 40 minutos, los personajes desfilan, los miembros aparecen y las voces surgen. Hay ese ballet soberbio de manos y sus escarceos en la luz. Luego esos intercambios asombrosos entre una Sorda oreja, una Mujer sin nariz y un Pie zambo. Hay que ver a los actores haciendo que, con la ayuda de la luz, dialoguen las distintas partes de su cuerpo. Lúdicos, imaginativos, usando hábilmente sombras chinescas y una cinta sonora salpicada de ruidos intrigantes, los breves cuadros de la obra son tan simples como eficaces. […] cuando llega el Hombre sin brazos, el espectáculo, llevado por el imaginario y la poesía de Martin Bellemare, toma un giro más grave, abordando la cuestión de la exclusión social.»

Christian Saint-Pierre, Revue Jeu

Exposición que acompaña a la muestra

Un espectáculo… y una exposición

Los niños que asisten a la función también recorren una exposición de fotografías que pone de relieve los temas de Con las manos y los pies. Con esta primera incursión en el mundo de la fotografía, Marie-Eve Huot intenta poner a los niños en contacto con la estética y con diferentes lenguajes artísticos, permitiéndoles descubrir cómo una misma temática puede originar diversos objetos artísticos.

Es el cineasta y fotógrafo Nicolas Lévesque (In guns we trust) quien hizo la exposición fotográfica original. Retrató diferentes personas que vio viajando por su región natal, Saguenay-Lac-Saint-Jean. Fotógrafo humanista, recorrió pueblos, aldeas y bosques, buscando rostros, siluetas y cuerpos variados, diferentes, únicos. La exposición y el espectáculo dialogan. La directora espera que ese recorrido artístico hará surgir en los niños una cierta vitalidad, una búsqueda de sentido, un deseo de explicar un mundo a menudo confuso.

La exposición Con las manos y los pies fue recompensada con uno de los Grands Prix en la categoría Fotografía, en el concurso « Lux 2017, las 100 imágenes  del año en Quebec ».

 

DES PIEDS ET DES MAINS – L’EXPOSITION

Nicolas Lévesque a fait le portrait de différentes personnes qu’il a croisées à travers ses pérégrinations dans sa région natale, le Saguenay-Lac-Saint-Jean. En photographe humaniste, il a parcouru villes et villages, à la recherche de visages, de silhouettes, de corps variés, différents, singuliers.

Les personnages rassemblés nous rappellent que tous les corps ont leurs singularités. Phil, Raymond, Anne Sophie, Gaétan, Alexandre, Kevin et Amélie nous regardent à travers leurs différences. Leurs yeux sont porteurs de bienveillance et d’espoir.

Pour rester fidèle à la réalité de chacun de ses sujets, Nicolas Lévesque les a accompagnés pendant plusieurs heures, dans leur milieu de vie. Le photographe a croqué ses sujets dans leur quotidien, souhaitant révéler des moments authentiques, intimes et lumineux.

L’exposition comporte aussi une série de photographies réalisées dans un esprit de déconstruction/reconstruction des corps des sujets. Par exemple, plusieurs plans très rapprochés d’un membre amputé ont ensuite été superposés, créant une sorte de vibration inconsciente et évoquant les possibilités de mouvement du corps, à l’image d’une danse libre et libérée.

Cette exposition de photographies dialogue avec la pièce Des pieds et des mains. Le Carrousel, compagnie de théâtre espère que ce parcours artistique fera jaillir dans l’esprit des spectateurs/visiteurs une ouverture à l’autre et une certaine empathie, en faisant la lumière sur notre monde souvent déconcertant.

NICOLAS LÉVESQUE – PHOTOGRAPHE

Originaire de Roberval au Lac-St-Jean, Nicolas Lévesque fait appel à la curiosité, à la sensibilité et à sa caméra afin de témoigner d’une attention au monde. Après ses études en photographie et un baccalauréat interdisciplinaire en arts et cinéma, il cofonde le collectif de photographes KAHEM en 2007. Il réalise le court-métrage documentaire Lévesque et fils, maraîcher(s) (2008), qui voyage dans plus de 12 festivals au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Asie. Le Projet Racine(s) (2010), qu’il réalise dans le cadre du festival Regard sur le court-métrage au Saguenay, remporte le premier prix portrait aux Grands prix du journalisme indépendant (Association des journalistes indépendants du Québec). Son travail de photographe et de cinéaste l’a poussé plusieurs fois à la réalisation de projets documentaires en Amérique latine, notamment au Chili, au Brésil, au Pérou, en Bolivie, en Argentine et au Costa Rica. Il est réalisateur-journaliste à l’émission Kilomètre Zéro depuis 2009, diffusée sur les ondes de Télé-Québec, et est représenté en tant que photographe par Milk Gallery à New York. Son plus récent film, In guns we trust, a été présenté à Cannes, au Portugal, ainsi qu’au Festival du film de Toronto. Ce projet a également été primé aux Grands prix du journalisme indépendant 2013, dans la catégorie Photoreportage. Boursier de la SODEC en 2014, il écrit actuellement son premier long-métrage documentaire.

Alexandre est né avec une colonne vertébrale qui ne veut pas croître. Le reste de son corps grandit, mais son torse prend une forme particulière. Cette dysfonction physique n’empêche pas Alexandre d’être directeur d’un studio de télévision ni d’avoir une vie très active. Il répète sans arrêt qu’il faut faire preuve de bienveillance avec les autres, notamment avec les exilés, les individus qui ont un statut social particulier ou qui appartiennent à la communauté LGBT. Alexandre considère qu’il a eu de la chance : sa différence physique est assez visible pour que les gens ne se moquent pas de lui. Alexandre est un exemple de résilience.

Amélie est née avec un bras en moins. Très tôt, elle s’est mise à la natation et ses épaules se sont bien développées malgré son handicap. Elle a d’ailleurs fait de nombreuses compétitions de natation. Amélie travaille principalement à l’ordinateur qu’elle opère d’une seule main. Elle adore faire de la broderie. Elle reproduit des images avec du fil à coudre. Ce passe-temps lui demande beaucoup d’attention… et l’oblige à développer sa patience !

Ayant perdu sa jambe très jeune, Anne Sophie ne sent pas son pied manquant et n’a pas de «sensations fantômes». À l’école, tout le monde est sympathique avec elle. Les chevaux la passionnent par-dessus tout. Des images de chevaux sont imprimées sur chacune des prothèses qu’elle a portées. Le cheval d’Anne Sophie s’appelle Kia.

Gaétan a perdu sa jambe à 70 ans. Ayant travaillé toute sa vie comme chef cuisinier sur les gros bateaux qui sillonnent nos océans, il accepte difficilement cette amputation. Gaétan a dû réorienter sa vie active, vendre sa maison et aller vivre dans un lieu nécessitant peu d’entretien. Il habite aujourd’hui dans une maison de retraite. Il a renouvelé son cercle d’amis, et apprivoise le quotidien avec une seule jambe.

Les muscles de Phil ont arrêté de se développer alors qu’il avait 20 ans. Ils se détériorent chaque jour depuis. Aujourd’hui âgé de 31 ans, Phil travaille de chez lui en création d’animations 3D pour la télévision et le cinéma. Son chien fidèle s’appelle Paréo.

Victime d’un accident de voiture à l’âge d’un an, Kevin est complètement paralysé du côté droit. Il ne peut pas travailler et passe la majeure partie de son temps à déambuler avec son quadri porteur dans la communauté de Mashteuiatsh (la seule communauté innue au Saguenay-Lac-Saint-Jean). Kevin a été victime de sa différence, particulièrement à l’école secondaire ; cette époque l’a rendu plutôt timide, et il doit faire un effort chaque fois qu’il rencontre de nouvelles personnes.

Raymond a toujours travaillé à l’usine. Un jour, on a dû lui amputer son pied qui était atteint de la bactérie mangeuse de chair. Un mois après l’amputation, Raymond s’est mis à la physiothérapie, et il est rapidement retourné travailler à l’usine. Aujourd’hui à la retraite, il fait toutes sortes d’activités physiques et a mille projets. Il a commencé à sculpter sur la neige et dans le bois. À l’aide d’une scie mécanique, il a réalisé un ours aussi grand que lui. Raymond dit toujours que le mot impossible ne devrait pas faire partie de notre vocabulaire.

Historial de la producción

Creada el 14 de mayo de 2016 por el Théâtre Ébouriffé, en collaboration con el Carrousel, compañía de teatro, en el Théâtre français del Centre national des Arts (Ottawa).

La obra Des pieds et des mains estuvo en residencia en el Théâtre de la Ville (Longueuil).

Creada en español el 26 de marzo de 2019 en el marco del festival Teatralia de Madrid.

La exposición Des pieds et des mains fue recompensada con uno de los Grands Prix en la categoría Fotografía, en el concurso « Lux 2017, las 100 imágenes del año en Quebec ».

Temporada 2015-2016 : 3 funciones
En Ontario : Ottawa

 

Temporada 2016-2017 : 16 funciones – 3 festivales internacionales
En Quebec : Valleyfield; Festival Les Coups de Théâtre, Montréal; Petits bonheurs, Montréal.
En Francia : Nantes – Festival Petits et Grands, Paris.

 

Temporada 2017-2018 : 30 funciones
En Quebec : Montréal : La Maison Théâtre, Beloeil, Sherbrooke, Saint-Jean-sur-Richelieu, Terrebonne.

 

Temporada 2018-2019 : 32 funciones– Un festival internacional
En Quebec : Longueuil, Laval, Mont-Laurier, Montréal à la Place des Arts et dans les Maisons de la culture Ahuntsic-Cartierville, Frontenac, Pointe-aux-Trembles, Verdun et les Arrondissements de Montréal-Nord, Lachine, Saint-Léonard, Saint-Laurent.
En España : La Cabrera, Madrid – Festival Teatralia.

 

PUBLICACION :

Lansman Éditeur (Belgique), 2014.