Salvador - La montagne, l'enfant et la mangue

Summary
In the heart of South America is a mountain, as beautiful in the light of morning as cruel in the darkness of the mines that run through it in all directions. Salvador, a child of the mountain, who has become a writer, remembers . . . the departure of his father and brother, who never returned, his sister Ana’s coloured pencils, his other sister Teresa’s reveries, the shoeshine boys whose fate he should have shared, if his mother had not felt so strongly that every mango tree may produce mangos.
In remembering his past, Salvador renews his relationship with the soul, culture, and values of his people.
Text
Suzanne Lebeau
English translation
John Van Burek
Directed by
Gervais Gaudreault
Assistant director
Anne-Catherine Lebeau
Première cast
In French-language
Luc Bourgeois, Carole Chatel, Marcela Pizarro Minella, Alejandro Venegas, and Jean-Guy Viau
In English-language
Carole Chatel, Marcela Pizarro Minella, Patrice Coquereau, Alejandro Venegas, and Jean-Guy Viau
Also in the French-language cast
Marcelo Arroyo
Set design and props
Francine Martin
Costumes
Mireille Vachon
Lighting design
Dominique Gagnon
Music research
Alejandro Venegas
Sound spatialization
Éric Gendron
Make up, hair, and wigs
Pierre Lafontaine
Production manager
Dominique Gagnon
Costume production
Atelier Mireille Vachon
Set production
Atelier NGL
Production of curtains
Marc Babin
Photos in show : Yves Dubé and François-Xavier Gaudreault
“A deeply resonant . . . tale of survival, hope and maternal love.”
The New York Times (New York)
“Brilliantly performed by Canada’s Le Carrousel, it redefines children’s theater: At the performance I saw, adults and kids alike were entranced.”
The Record (New York)
“Jean-Guy Viau gives a genuine and humanly expressive performance, that even the six-year-old sitting in front of me was completely rapt throughout . . . Set and lighting are an absolute delight.”
The Hour (Montreal)
“The metaphor is beautiful. Effective: childhood performed live; exuberance in spite of misery; death as present as life . . . A sort of concentrate, condensation, the reality of the ‘pure South,’ which Suzanne Lebeau knows well. Happiness. Hard, as it can sometimes be, happiness. . . . In addition, there is Gervais Gaudreault’s heightened, image-enriched directing that makes us believe unhesitatingly in everything that we see taking place there: the set is a match for the life that unfolds before us, while the profound humanity of it all is clearly inscribed in each of the situations highlighted. As for Suzanne Lebeau’s text, it is always restrained, flexible, simple, and luminous while talking about things that one no longer dares talk about even as rumours: the real relationships between people, the value of effort and sacrifice . . .”
Michel Bélair, Le Devoir
Premiered in French at Salle Fred-Barry (NCT) in Montreal on December 1, 1994; and in English at the New Victory Theatre in New York on April 30, 1997.
Prix Francophonie Jeunesse (Radio France Internationale) in 1994
Prix littéraire de la citoyenneté de Maine et Loire in 2002
1996-1997 SEASON : 24 performances | |
In Quebec : | Montréal (Salle Fred-Barry, Nouvelle Compagnie Théâtrale). |
1995-1996 SEASON : 67 performances | |
In Quebec : | Québec (Les Gros Becs). |
In Canada : | Ottawa (Théâtre français du Centre national des Arts). |
In France : | Nanterre; Marne-la-Vallée; Chambéry; Saint-Étienne; Annecy; Sarlat; Cavaillon; Villeneuve-lès-Avignon; Mantes-la-Jolie. |
In Switzerland : | Genève. |
1996-1997 SEASON : 75 performances | |
In France : | Angoulême; Blanquefort; Béthoncourt; Clichy; Narbonne; Meylan; Sartrouville; Sète; Trappes; Vitrolles. |
In Canada : | Toronto (The Milk International Children Festival). |
In Quebec : | Beloeil; Longueuil; Mont-Laurier. |
In USA : | New York (New Victory Theatre); Philadelphie (Int’l Festival for Children). |
1997-1998 SEASON : 27 performances | |
In Quebec : | Terrebonne; Montréal (Maison Théâtre). |
In Canada : | Calgary (Calgary Int’l Children’s Festival). |
In USA : | Albuquerque (Albuquerque Int’l Children’s Festival). |
2008-2009 SEASON : 15 performances | |
In Quebec : | Montréal (Maison Théâtre). |
2009-2010 SEASON : 26 performances | |
In Quebec : | Terrebonne, Longueuil, Sainte-Geneviève, Saint-Léonard, Laval, Côte-des-Neiges, Rivière-des-Prairies. |
PUBLICATIONS :
In French : VLB Éditeur (Quebec) and Théâtrales (France); In Spanish : El Milagro Ediciones (Mexico); In Farsi : (Iran)
Humanidad –
Les enfants travailleurs du Nicaragua
HUMANIDAD
Depuis 1999, Patrick Dionne et Miki Gingras (PatMiki) créent conjointement des œuvres photographiques abordant des problématiques politiques, sociales ou culturelles. La démarche de ces deux artistes porte sur les frontières physiques ou psychologiques découlant des règles et des structures établies par notre société mondialisée et les effets de ces frontières sur l’individu. Ils ont amorcé le projet Humanidad à travers le Québec et l’Amérique latine à la suite d’une réflexion sur la perception qu’ont les gens de leur milieu de vie et les répercussions de la mondialisation sur celui-ci. Pour PatMiki, explorer la relation de l’enfant et de l’adulte avec son milieu de vie par la création d’œuvres photographiques est une préoccupation constante. Ils ont choisi d’intégrer les enfants travailleurs dans le processus de création, une participation qui se manifeste autant par des témoignages et des mises en scène que par la prise d’images. Le travail d’exploration sur le terrain devient ainsi un véritable lieu d’échange entre les artistes et la communauté d’accueil puisque l’intégration du participant aux différentes étapes du projet permet aux jeunes de prendre la parole pour raconter leur réalité et aux photographes d’être les témoins privilégiés de leur intimité.
LES ENFANTS TRAVAILLEURS DU NICARAGUA
Ce projet artistique a été réalisé en 2005, 2006 et 2008, auprès de plus de 300 jeunes. Le choix des enfants travailleurs s’est imposé de lui-même : au Nicaragua, plus de 50% de la population est d’âge mineur. Les enfants sont amenés très tôt à travailler pour aider leur famille et s’affairent à des tâches variées, à la ville comme à la campagne. PatMiki ont réalisé leur parcours dans le pays, guidés par le regard de ces jeunes à qui l’enfance a été dérobée. Les images réalisées à partir de cameras obscuras donnent une impression de rêve, d’irréalité. Les flous fantomatiques créés par les longs temps d’exposition servent parfaitement le sujet, illustrant ces présences oubliées dans la foule, ignorées par un contexte économique et politique qui freine la pleine réalisation des jeunes. Ces images nous invitent à réfléchir à notre rapport au travail, à la communauté et aux différences et similitudes entre ces vies et les nôtres.
La série d’images en noir et blanc se compose de sténopés créés par les enfants, illustrant leur vision du travail, de la famille, de la communauté et de la culture nicaraguayenne.
La série d’images en couleurs, signée PatMiki, est un témoignage artistique de l’expérience vécue au Nicaragua et une allégorie du regard qu’ils portent sur la vie de ces enfants marginalisés.
MOT DU COMMISSAIRE
En parallèle à la présentation de Salvador, il m’apparaît important de faire connaître le travail de PatMiki qui, depuis près de 10 ans, ont créé des liens profonds avec les enfants
de l’Amérique du Sud.
En faisant cohabiter le point de vue de ces deux artistes avec celui des enfants, un dialogue fécond s’engage par la manière qu’ils ont de percevoir le monde, portée par le regard de chacun.
LE TRAVAIL DES ENFANTS AU QUÉBEC
Lorsqu’il est question du travail des enfants, on pense immédiatement aux nombreux pays en voie de développement où ce phénomène est une réalité quotidienne. Pourtant, le travail des enfants a été un élément important de l’industrialisation au Québec, surtout dans la seconde moitié du 19e siècle. Cette pratique s’est cependant maintenue bien au-delà de cette période. Le travail des enfants procurait aux familles ouvrières de maigres revenus supplémentaires permettant de payer le loyer, la nourriture, le chauffage. Au début du 20e siècle, certains groupes de travailleurs obtiennent de meilleures conditions de travail. Dans les années 1930 et 1940, les syndicats font des percées dans plusieurs secteurs, ce qui fait reculer progressivement le travail des enfants. Mais tous les secteurs n’évoluent pas au même rythme et beaucoup d’entreprises continuent à avoir recours à la main d’œuvre des jeunes. À Montréal, dans les quartiers populaires, de nombreuses familles comptaient sur l’apport de leurs enfants au budget familial, même dans les années 1950. À cette époque, le travail des enfants était parfois saisonnier. On peut évoquer l’exemple de l’usine Raymond située sur la rue Panet, à Montréal. Fabricant de confiture et de marinades, cette entreprise comptait environ 180 employés. Lors de la saison des récoltes, ce nombre dépassait les 1100 ouvriers et ouvrières, pour la plupart âgés entre 10 et 14 ans. Si les récoltes débutaient avant la fin de l’année scolaire, certaines familles préféraient envoyer leurs enfants à l’usine de transformation plutôt qu’en classe, ce que déploraient les autorités scolaires du quartier. À la même époque, ailleurs en province, la situation était similaire. Que ce soit à la ferme familiale, à la mine, sur la mer ou en forêt, bien que moins nombreux, les enfants étaient encore présents dans le monde du travail pour contribuer aux revenus de la famille.
Éric Giroux
Historien
Écomusée du fier monde
Pour télécharger le programme de cette exposition, cliquer ici.
Pour de plus amples informations sur ce projet ou encore pour l’accueillir en vos murs, nous vous invitons à visiter le site Internet de PatMiki à l’adresse suivante: www.diasol.org