Associations artistiques
Le Carrousel est porté par une vision de l’avenir qui repose sur une consolidation de ses acquis au bénéfice des nouvelles générations d’artistes et de spectateurs. La compagnie accueille et soutient sur des cycles d’un, deux ou trois ans des artistes qui partagent l’héritage du Carrousel, ses valeurs, sa liberté de penser le théâtre en relation au jeune public. Elle souhaite ainsi entretenir, dans l’intimité de son lieu de création, un dialogue constant et nourri autour d’enjeux dramaturgiques et esthétiques au cœur de la relation avec les jeunes spectateurs. L’association de Martin Bellemare, Émanuel Frappier, Marie-Hélène Larose-Truchon, Marie-Christine Lê-Huu, Mamby Mawine, Stéphanie Robert, et Karin Serres à la trajectoire du Carrousel incarne l’ouverture de la maison à diverses manières de penser et de créer le théâtre pour les jeunes publics.
Artistes associé.e.s
Martin Bellemare
Auteur associé
Diplomé du programme d’écriture dramatique de l’École nationale de théâtre du Canada, Martin Bellemare reçoit le Prix Gratien-Gélinas 2009 pour Le Chant de Georges Boivin. Il obtient l’Aide à la création du CNT/ARTCENA pour La Liberté, Moule Robert (Bourse CNL, finaliste au Prix de la dramaturgie francophone de la SACD 2017, Prix Michel-Tremblay 2018), Maître Karim la perdrix (Prix de la dramaturgie francophone de la SACD 2018), et pour la pièce jeune public Charlie et le Djingpouite (Finaliste au Prix Louise-Lahaye 2020). Il anime différents ateliers et effectue plusieurs résidences d’écriture en Afrique de l’Ouest, au Québec et en Europe, entre autres en Pologne où il écrit trois courtes pièces pour le projet francophone « 10 sur 10 » de DramEducation. Il est finaliste au Prix Siminovitch 2020, qui récompense l’excellence et l’innovation en théâtre canadien contemporain. Son texte, Coeur minéral, remporte le Prix du Gouverneur général du Canada en 2020. Il est lu et joué en Afrique de l’Ouest, au Canada et en Europe. Ses textes sont publiés chez Dramaturges Éditeurs et chez Lansman.
Photo : Francis-William Rhéaume
Marie-Hélène Larose-Truchon
Autrice associée
À sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada en écriture dramatique, Marie-Hélène Larose-Truchon gagne le concours « théâtre jeune public et la relève ». Ses pièces Minuit (Leméac) et Un Oiseau m’attend ont reçu des mentions au prix Gratien-Gélinas. Elle est la lauréate du prix Gratien-Gélinas 2021 pour sa pièce Le Jardin d’Éden. Elle est aussi l’autrice des pièces jeune public Crème-Glacée et Amande-Amandine toutes deux publiées chez L’Arche Éditeur.
Sa plus récente pièce, La nuit du caribou, a été jouée à Bonaventure à l’été 2022. Ses pièces ont été produites par le Petit Théâtre de Sherbrooke, le Double Signe, le Théâtre la Seizième, le Théâtre de la Petite Marée et en France par Théâtre en scène et L’insomniaque cie. Elle enseigne un atelier d’écriture à l’École nationale de théâtre du Canada.
Photo : Jessica Garneau
Artiste de la relève en résidence
Émanuel Frappier
Metteur en scène, acteur et créateur, Émanuel Frappier est un artiste polyvalent qui souhaite rendre l’art accessible. Finissant du programme de Mise en scène de l’École nationale de théâtre du Canada en 2024, Émanuel a eu la chance de travailler sur un monologue percutant de l’autrice belge Céline Delbecq, À cheval sur le dos des oiseaux et sur l’œuvre Une famille heureuse, de l’auteur espagnol Javier Hernando Herraez.
Aussi diplômé en interprétation de l’École de Théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe en 2017, Émanuel a participé à plusieurs spectacles de création jeune public, dont Le Scriptarium, Le diable est dans les détails, Hégémonie, Iris en été, Péremption(s), Moi c’est moi et Top net. Comme metteur en scène, il a redécouvert l’œuvre 2h14 de David Paquet, et il a mis en lecture le texte Comme un poison dans l’aube, de Laurie Léveillé.
Émanuel souhaite explorer différents styles et esthétiques, et rêve de mettre en scène autant des pièces de répertoires, que des classiques, s’adressant à toutes sortes de public. Le plaisir et la folie sont ses plus grandes forces créatrices.
Artistes invité.e.s
Mamby Mawine
Elle débute le théâtre en 1994, en suivant des ateliers de jeu d’acteur avec Marcià de Castro au Centre Culturel Français de Dakar. Elle obtient une bourse de la coopération Française en 1997 pour un an d’étude à l’école de Théâtre de Dadka Riaskova à Paris. De retour à Dakar, elle crée la compagnie jeune publique « Côté Jardin » première compagnie de théâtre clownesque au Sénégal. En 2005, elle crée avec son mari, Alessandro Fanni, l’association DJARAMA, un centre d’art pour la jeunesse pour la recherche, la formation et création dans le domaine des arts du cirque, du théâtre et de la marionnettes à Ndayane, près de Toubab Dialaw à 50 kilomètres de Dakar. Le lieu abrite un théâtre de 150 places, une école communautaire et un verger. Depuis 2013, l’association Djarama organise le festival international des arts de la marionnette au Sénégal « DJAM’ART » dédié aux enfants des rues. Aujourd’hui elle est directrice artistique du Pôle culturel Djaram’Arts, metteuse en scène et formatrice pour le théâtre jeunes publics. Tout en continuant d’écrire, de créer et de jouer pour les enfants du monde entier.
Karin Serres
Karin Serres est autrice, metteuse en scène et décoratrice de théâtre et vit en France. Boursière de la région IDF, du CNL, d’Artcena ou de l’Institut Français, elle a écrit plus de quatre-vingt pièces pour enfants, adolescent.es et adultes, souvent éditées, créées et traduites. Privilégiant le dépaysement sensoriel des résidences proches comme lointaines, passionnée par la diversité des langues, elle écrit aussi des textes radiophoniques, des romans et des albums et saisit chaque occasion d’élargir son horizon artistique en croisant son théâtre avec d’autres champs artistiques, en France comme ailleurs. Touchée par la force de l’intelligence collective, elle est co-fondatrice des Coq Cig Gru puis de LABO/07, membre du bureau de Write Local, Play Global et du comité de rédaction d’Espace(s). Cette saison, elle travaille particulièrement avec la Loba (49), Entre Chien & Loup (71), le Méta (64) et l’Observatoire de l’Espace, le laboratoire culturel du CNES. Ses textes dramatiques sont publiés chez Théâtrales, L’école des loisirs, Espaces 34, Lansman ou Actes Sud, ses romans chez Alma, Stock, au Rouergue ou au Typhon et ses albums jeunesse, au Rouergue, au Cosmographe, chez Flammarion et Locus Solus.
Photo : © Bertrand Couderc
Marie-Christine Lê-Huu
Diplômée du Conservatoire d’Art dramatique de Québec, Marie-Christine Lê-Huu navigue entre l’écriture, l’interprétation et la mise en scène. Les lignes de tension qui sous-tendent son travail sont le rapport à la mémoire et à l’oubli, ainsi que les fondements identitaires individuels et collectifs. Son travail lui a valu des nominations au Gala des Masques et aux Prix du Gouverneur général. Plus récemment, sa pièce Fils de quoi ?, traitant de transmission intergénérationnelle en contexte d’immigration, s’est méritée le prix du Meilleur spectacle jeune public de l’APTQ. Marie-Christine travaille en ce moment sur le projet Oiseau, qui explore le caractère contraignant des normes sociales et termine l’écriture d’un solo pour la comédienne Annie Darisse. Suite à l’écriture de Je cherche une maison qui vous ressemble, pièce créée en 2018 sur l’initiative de Catherine Allard, elle partage avec cette dernière la direction artistique d’Autels particuliers, qu’elles ont fondée toutes les deux.
Stéphanie Robert
Se nourrissant de l’observation de la nature, de ses lectures et de la fréquentation d’artistes de toutes les disciplines, Stéphanie s’intéresse au rapport qu’entretiennent les humains avec le reste du vivant. Elle peint sur canevas des superpositions de taches colorées, contrastées et harmonieuses inspirées des palettes et des formes du territoire qui l’entoure. Dans son travail, les techniques utilisées dépassent la peinture : transfert photographique, broderie, cyanotype, couture et collage.
Photo : Jeanne Rondeau-Ducharme
Stéphanie a réalisé les illustrations de ce site Internet.
« J’ai eu un coup de cœur pour la liberté, la vitalité et ce je-ne-sais-quoi de sacré qui caractérise l’œuvre de l’artiste visuelle Stéphanie Robert – des qualités que j’associe aussi à l’enfance. Le Carrousel a commandé à Stéphanie 45 petites œuvres qui racontent d’une manière abstraite les propositions artistiques de la compagnie. Je suis heureuse et fière de cette association artistique, qui ouvre sur un nouveau partenariat plein d’espoir. »
Marie-Eve Huot