L'Ogrelet

Résumé
Une maison dans une forêt dense, une école au bout du chemin, des légumes midi et soir, une odeur de sang tenace. Un coq imprudent, le renard et la belette, un loup et des chasseurs, des enfants et des ogres, un ogre enfant.
Dans L’Ogrelet, le fils d’un ogre décide d’échapper à son destin. Il devra réussir trois épreuves, des défis à son instinct et à ses désirs troubles. S’il tient de son père l’appétit de chair fraîche, il a reçu de sa mère la soif de vivre en paix avec le monde.
Nous sommes bien dans l’univers des contes, et il faut nous y laisser entraîner pour découvrir toute la richesse du propos. Car à travers l’histoire de l’Ogrelet, c’est le combat permanent entre les forces du bien et du mal qui nous habitent que Suzanne Lebeau explore. Après tout, les ogres n’existent peut-être pas uniquement dans les contes…
Texte
Suzanne Lebeau
Mise en scène
Gervais Gaudreault
Assistance à la mise en scène
Robert Vézina
Distribution
Mireille Thibault (La mère), Luisa Huertas (La mère, en espagnol), François Trudel (L’Ogrelet)
Le rôle de La mère, à la création et pour les représentations en français est tenu par Mireille Thibault.
Pour les représentations en italien créées en novembre 1988 : Mireille Thibault tient le rôle de La mère.
Pour les représentations en espagnol créées en mars 2000 : le rôle de La mère est créé par Mireille Thibault, puis repris par Luisa Huertas.
Pour les représentations en anglais crées en juin 2000 : Mireille Thibault et Luisa Huertas tiennent le rôle de La mère.
Décor, costumes, accessoires et projections
Francine Martin
Lumière
Dominique Gagnon
Environnement sonore
Diane Leboeuf
Maquillage et coiffure
Pierre Lafontaine
Effets spéciaux
Éric Gendron
Podorythmie et voix
André Marchand
Voix de Paméla
Léa Forcier-Dépatie
Musique
Martin Hayes (violon) et Dennis Cahill (guitare)
The Lonesome Touch, Green Linnet Records – GL1181
Direction de production
Dominique Gagnon
Régie éclairages
Carol Lechasseur, Dominique Gagnon, David Perreault Ninacs
Régie générale
Alexandre Brunet, Dominique Gagnon, Éric Gendron
Régie son, décor, projections
Alexandre Brunet, Éric Gendron
Traduction italienne
Marina Allegri, Alberto Branca
Traduction espagnole
Cecilia Iris Fasola
Traduction anglaise
Shelley Tepperman
Une création du Carrousel, compagnie de théâtre en coproduction avec L’Espace Malraux/Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Le Théâtre/Scène nationale de Narbonne (France) et le Théâtre du Vieux-Terrebonne (Québec)
Photos du spectacle : Yves Dubé et François-Xavier Gaudreault
« François Trudel et Mireille Thibault donnent un relief intéressant à leur personnage. Ils savent incarner dans de petits détails la hauteur symbolique du drame que vit l’ogrelet; on saisit rapidement qu’ils s’alimentent de la complexité de Simon et de sa mère et qu’ils savent fort bien la rendre. La mise en scène de Gervais Gaudreault est probablement l’élément catalyseur de l’ensemble. Il parvient à donner une dimension presque mythique à ce texte difficile en centrant la pièce sur l’espace de la forêt. Le dispositif scénique, l’éclairage, les projections d’images en font un lieu autour duquel tout vient prendre un sens, où tout se joue. »
Le Devoir, Montréal
« La salle est très attentive, jusqu’au bout. Et jusqu’à la fin le jeune public réagit, la sagacité mise à vif. Et bien sûr, poussé par l’énorme curiosité de connaître la vraie vie d’un ogre. Beau succès pour cette mise en scène, articulée autour d’un étonnant décor de forêt aux arbres stylisés. »
Le Dauphiné Libéré, Chambéry
« L’équipe québécoise du Carrousel nous a offert avec L’Ogrelet sa plus audacieuse et sa plus belle création. […] Considéré aujourd’hui comme « une sorte de chef de file du théâtre jeune public » (j’ai, moi, envie de dire tout public), il nous offre une fois de plus ce dont nous avons profondément besoin pour vivre et pour grandir: une parole vraie, un regard sans concession, un travail d’artistes-artisans qui connaissent le geste juste et savent ce qu’il faut de lumière pour éclairer les taillis de nous-mêmes où nous n’aimons pas toujours nous aventurer. […] Le tout prolongé par une scénographie parfaite. »
La Savoie, Chambéry
Création le 6 octobre 1997 à L’Espace Malraux, Chambéry (France) en coproduction avec L’Espace Malraux/Scène nationale de Chambéry et de la Savoie (France), Le Théâtre/Scène nationale de Narbonne (France) et le Théâtre du Vieux-Terrebonne (Québec)
The Ogreling
traduction anglaise de Shelley Tepperman
Création le 3 juin 1998, au Théâtre d’Aujourd’hui (Montréal, Québec) dans le cadre du Festival Les Coups de Théâtre
L’Orchetto
traduction italienne de Marina Allegri et Alberto Branca
Création le 18 novembre 1998, au Teatro al Parco (Parme, Italie) en coproduction avec Il Teatro delle Briciole dans le cadre du festival Vetrina Europa
El Ogrito
traduction espagnole de Cecilia Iris Fasola
Création le 17 mars 2000, dans le cadre du Festival Teatralia (Madrid, Espagne)
Masques du texte et de la conception d’éclairages (Académie québécoise du théâtre, 1999)
Prix Teatralia (Festival Teatralia, Madrid, Espagne, 2000)
SAISON 1997-1998 : 47 représentations – Trois festivals internationaux | |
En France : | Chambéry, Marne-la-Vallée/Biennale Ricochet, Nanterre, Blanquefort, Narbonne |
En Belgique : | Namur/ Turbulences – Festival international de théâtre jeune public |
Au Québec : | Terrebonne, Festival Les Coups de théâtre, Théâtre d’Aujourd’hui, Montréal |
SAISON 1998-1999 : 145 représentations – Deux festivals internationaux | |
Au Québec : | Valleyfield, Saint-Georges-de-Beauce, Saint-Jérôme, Terrebonne, Saint-Hyacinthe, Saint-Jean-sur-Richelieu, Longueuil, L’Assomption, (Maison Théâtre) Montréal |
En Italie : | Festival Vetrina Europa, Parme |
En France : | Montreuil, Saint-Priest-en-Jarez, Voiron, Bergerac, Seyssinet, Caluire et Cuire, Villefranche, Saint-Chamond, Roanne, Albertville, Reims/Festival Méli’Môme, Homécourt, Ivry, Vileneuve-sur-Lot, Le Havre, Quimper, Flers, Alençon. |
En Suisse : | Genève. |
SAISON 1999-2000 : 103 représentations – Quatre festivals internationaux | |
En France : | Rungis, Tremblay-en-France, Trappes, Annecy, Albi, Manosque, Château Arnoux, Ibos-Tarbes, Foix, Blanquefort, Lormont, Saint-Valéry-en-Caux, Vitry-le-François, Noisy-le-Grand, Douai/Festival Les Météores |
En Espagne : | Festival Teatralia, Madrid |
Au Mexique : | Festival Centro Histórico de Mexico |
Au Québec : | Shawinigan, Saint-Jean-sur-Richelieu, Montréal, L’Assomption, Sainte-Thérèse |
Au Canada : | Centre National des Arts, Ottawa, London International Children’s Festival, London |
SAISON 2000-2001 : 73 représentations | |
Au Québec : | Mont-Laurier, Québec, Beloeil, Ahuntsic, Joliette |
Off CINARS : Maison de la culture Mercier, Montréal | |
En France : | La-Roche-sur-Yon, Le-Blanc-Mesnil, Neuves-Maisons, Maurepas, Rezé, Clamart, St-Michel-sur-Orge, Limoges, Annemasse, La Ricamarie, Villard-Bonnot, Épinay-sur-Seine, Arras |
SAISON 2001-2002 : 4 représentations – Un festival international | |
Au Mexique : | Festival Telón Abierto, Aguascalientes |
SAISON 2002-2003 : 20 représentations | |
Au Mexique : | León, Guanajuato, Morelia, Zacatecas, Guadalajara, Tepic, Colima, Querétaro, San Luis Potosí, Aguascalientes, México |
SAISON 2003-2004 : 32 représentations – Un festival international | |
Au Mexique : | Festival Cultural del Barrio Antiguo, Monterrey |
Au Québec : | Maison Théâtre – Montréal. |
SAISON 2004-2005 : 36 représentations – Trois festivals internationaux | |
En Argentine : | Festival internacional de teatro para niños y jovenes, Córdoba |
Au Québec : | Laval, Gatineau (Festival international des arts pour la jeunesse d’Ottawa), Trois-Rivières, Québec, Valleyfield. À Montréal : Arrondissements de Lachine, LaSalle, Montréal-Nord, Saint-Laurent et Sainte-Geneviève ainsi que les Maisons de la culture Frontenac et Maisonneuve (Festival Petits bonheurs) |
SAISON 2005-2006 : 6 représentations | |
Au Mexique : | Chetumal, Mérida, Campeche, Villahermosa, Tuxtla Gutiérrez, Veracruz. |
Publications :
En français chez Lanctôt Éditeur (Québec) 1997 et chez Théâtrales (France) 2003. En espagnol chez Bajo la luna (Argentine), 2004; chez El Milagro Ediciones (México), 2003; et dans la revue Paso de Gato (México), Juillet/août 2002.
La forêt s’expose
Exposition en arts visuels présentée à Montréal par le Carrousel en collaboration avec la Maison Théâtre, du 21 octobre au 8 novembre 1998 dans le hall et les foyers de la Maison Théâtre. L’exposition a été reprise à Mont-Laurier à l’automne 2001.
Commissaire : Gervais Gaudreault
assisté de Francine Martin en 1998 et de Jean-Jacques Ringuette en 2001.
LES ARTISTES | LA DISCIPLINE | LE TITRE
Claude-Philippe Benoit | Photographie | Voûte fanée / Chapître Ô-Nu.
Sylvie Bouchard | Peinture | Paysage inversé : l’enracinement du ciel.
Guy Bourassa | Sculpture | Ombres.
Lise-Hélène Larin | Installation | L’arbre est dans ses feuilles.
Francine Larivée | Installation | Transparente légèreté. Dérive des courants.
Gilles Mihalcean | Sculpture | La forêt.
Monique Mongeau | Peinture sur bois | L’herbier.
Roberto Pellegrinuzzi | Photographie | Le chasseur d’images.
Michel Saulnier | Sculpture sur bois | Prends-moi la nuit #1.
Artiste de la région invitée à Mont-Laurier : Angèle Cornu.
Ombres (1996), Guy Bourassa – Bois de noyer et brindilles de bois, 5 éléments, 20 cm X 10 cm X 46 cm chacun.
Depuis toujours, la forêt fascine, attire, effraie. Elle porte nos envies d’explorer, notre soif de nous trouver tout en nous perdant, et demeure le lieu des rencontres inattendues, parfois troublantes, toujours révélatrices de ce que nous avons de plus intime.
Tout au long de la création du spectacle L’Ogrelet, la forêt a été source des interprétations les plus personnelles et les plus originales : elle nous a littéralement fascinés. Cette fascination, j’en ai retrouvé l’écho chez de nombreux artistes du Québec, qui nourrissent et inspirent mon travail ainsi que celui de la scénographe Francine Martin. Nous avons voulu la partager avec le public, enfants et adultes, et lui donner l’occasion d’allier, en une seule sortie, plaisir du théâtre et des arts visuels. C’est de ce désir qu’est né le projet La forêt s’expose.
Les enfants ont rarement la chance de rencontrer l’art contemporain. Pourtant, ils sont à l’âge de la disponibilité la plus grande et ils n’ont pas de préjugés sur ce que doit être l’art… C’est aussi sans préjugés que tous les artistes ont répondu à mon invitation, avec enthousiasme, générosité, passion et engagement. Je les en remercie chaleureusement, ainsi que tous ceux et celles qui nous ont soutenus dans cette belle aventure.
Au public, je souhaite une agréable promenade…
Gervais Gaudreault
À LA MAISON THÉÂTRE EN 1998 :
En avant-plan : Prends-moi la nuit #1 (1992), Michel Saulnier – Pigments de couleur, pâte de bois, huile de tung et cèdre. En arrière-plan : L’herbier, extrait(1993-1997), Monique Mongeau – Huile et cire sur panneaux de merisier, 15 panneaux de 38 cm X 56 cm chacun.
En avant-plan : Prends-moi la nuit #1 (1992), Michel Saulnier – Pigments de couleur, pâte de bois, huile de tung et cèdre. En arrière-plan : Voûte fanée, Chapitre Ô-Nu (1992), Claude-Philippe Benoit – Diptyque, deux épreuves argentiques encadrées, 138 cm X 195 cm chacune.
À gauche : La forêt (1995), Gilles Mihalcean – Plâtre et plâtre peint, bois, corde et plomb 5,18 m X 158,8 cm X 119,4 cm. En arrière-plan : Paysage inversé : l’enracinement du ciel (1990), Sylvie Bouchard – Aquarelle sur bois, 120 cm X 90 cm (Collection Banque Nationale). À droite : L’arbre est dans ses feuilles (1998), Lise-Hélène Larin – Le Devoir, La Presse, Le Soleil, The Gazette, The Globe and Mail, The New York Times (semaines du 21 septembre au 19 octobre 1998) et élastiques #14. 3,6 m X 6 m X 5 cm. Son : feuilles dans le vent.
À gauche : Le chasseur d’images (1993), Roberto Pellegrinuzzi – Épreuves argentiques, carton, cadres et épingles à spécimens 195 cm X 560 cm X 10 cm. À droite : Transparente légèreté. Dérive des courants (1998), Francine Larivée – 48 bocaux de verre, ossements, transparents plastifiés et textes.
À MONT-LAURIER EN 2001 :
Ombres (1996), Guy Bourassa – Bois de noyer et brindilles de bois, 5 éléments, 20 cm X 10 cm X 46 cm chacun.
Titre inconnu, Angèle Cornu.
Transparente légèreté, dérive des courants (1998), Francine Larivée – 48 bocaux de verre, ossements, transparents plastifiés et textes.
En avant-plan : Prends-moi la nuit #1 (1992), Michel Saulnier – Pigments de couleur, pâte de bois, huile de tung et cèdre.
En arrière-plan : L’herbier (1993-1997), Monique Mongeau – Huile et cire sur panneaux de merisier, 24 panneaux de 38 cm X 56 cm chacun
La forêt (1995), Gilles Mihalcean – Plâtre et plâtre peint, bois, corde et plomb 5,18 m X 158,8 cm X 119,4 cm.
Photographies de Daniel Roussel (Maison Théâtre) et Lucien Lisabelle (Mont-Laurier).